LE SOLILOQUE DU ROI LÉOPOLD

satire

Mark Twain

 

Introduction et traduction de Jean-Pierre Orban

 

Début du 20è siècle : la campagne contre la gestion de l’Etat indépendant du Congo sous la souveraineté du roi Léopold II, bat son plein. Partie d’Angleterre, elle s’étend à l’Europe continentale et aux Etats-Unis. En France, Charles Péguy prend position. En Angleterre, Arthur Conan Doyle dénonce les conditions réservées aux indigènes dans la récolte du caoutchouc. Aux Etats-Unis, Mark Twain, l’auteur de « Tom Sawyer », est sollicité pour écrire un pamphlet. Ce sera « Le soliloque du roi Léopold », dans lequel le grand humoriste met en scène un monarque monologuant contre ces critiques et sur sa mission civilisatrice.

Ce texte a fait l’objet

de deux adaptations

et deux mises en scène:

Le soliloque du roi Léopold

Mise en scène Patrick Zézé

Adaptation nouvelle et collaboration à la mise en scène J.-P. Orban

Avec William Sham Weteshe et Espoir Bulangalire.

Musique de Yves Ghael Ndagano.

A l’invitation de l’Institut français de Goma, sur proposition de Maëline Le Lay.

Goma (RDC), juin 2019. Tournée à Bukavu et Stanleyville (RDC)

 

King Leopold II

Compagnie Point Zéro

Mise en scène Jean-Michel d’Hoop

Adaptation Jean-Pierre Orban

Avec Fabrice Rodriguez, Perrine Ledent, Othmane Moumen, J.-F. De Neck

Théâtre de la Place des Martyrs

Bruxelles, 22/2 -26/3 2005

 

Sujet

« Cette pièce est l’adaptation théâtrale, avec apport important de texte inédit, de la satire de Mark Twain. Le roi Léopold II de Belgique vitupère contre les critiques de sa gestion coloniale du Congo au début du 20e siècle. Stanley, la Reine, une brochette de personnages lui donnent la réplique. Une farce tragique sur le pouvoir. » Archives et Musée de la littérature, Bruxelles.

 

Extrait

« À cet égard, l’avenir s’annonce brillant ! En effet, plutôt que de les vêtir d’habits neufs, ce qui, déjà, nous assurerait des revenus considérables puisés sur la paie qu’on leur donne pour les tâches qu’ils effectuent, on pourrait les habiller des vêtements de seconde main dont on ne veut plus dans les bas-fonds de Bruxelles ou de Londres, à Molenbeek ou Whitechapel. D’une pierre, on ferait deux coups : on allégerait la misère de nos populations les plus pauvres en leur achetant leurs fripes pour une croûte de pain et on ouvrirait pour celles-ci, dans cette masse de nègres bientôt avides de nous ressembler, un marché énorme, gigantesque, infini ! »

 

Quelques recensions

Polémique autour de « King Leopold II (Le Soir)

Voyage burlesque en Congolie (Le Soir)

Pas de devoir de mémoire sans la liberté de blâmer 

(La Libre Belgique)

Contre la colonisation des esprits (La Libre Belgique)

Vu et approuvé (La Libre Belgique)